Dans cet épisode, je vous raconte la fois où on a trouvé deux mygales dans un avion d’Air Transat. Bonne écoute!
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Description de l’épisode
Le 18 avril 2017, un avion de la compagnie aérienne Air Transat quitta la République Dominicaine en direction de l’Aéroport International Montréal-Trudeau. Catherine Moreau, une résidente de Repentigny, se trouvait à bord de l’appareil en compagnie de ses deux enfants, son mari et plusieurs membres de sa famille.
Le groupe d’une trentaine de personnes venait de passer quelques jours dans une station balnéaire de Punta Cana afin de célébrer un mariage. Le vol se déroulait normalement alors que madame Moreau écoutait un film sur sa tablette avec sa fille qui était assise à ses côtés. Puis soudain, elle sentit quelque chose lui chatouiller la jambe.
Une araignée géante
En entrevue à Radio-Canada, elle explique qu’elle croyait initialement qu’il s’agissait du cordon de ses écouteurs. Elle réalisa rapidement qu’il s’agissait plutôt d’une araignée géante d’environ 20 cm de diamètre qui couvrait la totalité de son genou. Apeurée, elle renversa son verre de vin et frappa la bestiole qui se réfugia sous son siège.
Madame Moreau alerta dès lors son mari qui se trouvait assis derrière elle. Incrédule, il regarda sous le siège et ne vu rien a priori. Il retira donc un premier bagage à main qui se trouvait au sol, puis un deuxième et aperçut finalement l’araignée. La bestiole se trouvait sur l’oreiller de voyage de leur fille qui fut pris de panique en l’apercevant.
Une tarentule ou une mygale?
Alertés par les cris de la jeune fille, les agents de bord accoururent, mais figèrent en voyant la taille de l’araignée. Le mari de madame Moreau saisit dès lors le contenant d’un sandwich qu’ils avaient acheté et tenta d’attraper la bestiole sans grand succès. Puis, un agent de bord amena finalement un sac en plastique qui permit de capturer l’araignée.
Madame Moreau, comme plusieurs passagers, était convaincue qu’il s’agissait d’une tarentule. Mais l’araignée appartenait plutôt à la famille des mygales. Cette espèce n’est pas dangereuse pour l’humain, mais sa morsure peut causer une irritation et de l’enflure. L’araignée peut également projeter des poils urticants sur ceux qui l’importunent.
Une deuxième mygale en liberté
Le calme venait à peine de revenir dans l’avion lorsque la passagère assise devant Madame Moreau cria à son tour. Une deuxième mygale se promenait en liberté à bord du vol. Cette dernière fut finalement capturée par un agent fédéral une fois l’avion posé à l’Aéroport international Montréal-Trudeau.
Près de deux ans plus tard, soit le 24 janvier 2019, Air Transat fit à nouveau les manchettes pour une histoire tout aussi incroyable. Des dizaines de scarabées tombèrent des compartiments à bagages au moment de l’embarquement d’un vol reliant Londres à Vancouver.
Des insectes coriaces
Devant l’ampleur du problème, l’équipage décida de retarder le décollage de l’avion et fit appel à une équipe d’exterminateurs. Cette dernière tenta d’éliminer les insectes en pulvérisant un produit, mais en vain. Devant cet échec, le transporteur aérien demanda aux passagers de quitter l’appareil, et ce, après plus de sept heures d’attente. L’avion rentra finalement au Canada dès le lendemain.
Les bestioles ne ciblent pas seulement les avions d’Air Transat. En septembre 2015, deux Québécois prenaient place à bord d’un avion d’Air France lorsqu’ils constatèrent la présence de punaises sur leur siège. Pris au piège dans l’avion, ils furent piqués des dizaines de fois pendant plus de sept heures, soit la durée du vol Montreal-Paris.
Les punaises firent d’autres victimes, puisqu’au moins six sièges de l’appareil auraient été infestés. Les agents de bord tentèrent de régler le problème à l’aide d’un produit désinfectant, mais ce fut peine perdue, puisque les punaises sont très résistantes et demandent un traitement particulier pour les éliminer.
Sur le site web du gouvernement du Canada, on peut lire : « Les méthodes physiques servant à combattre les punaises de lit comprennent le traitement à la vapeur, le nettoyage à l’aspirateur, le traitement thermique, la congélation, le lavage et l’élimination de certains articles. »
Un cas unique?
Air France indiqua par courriel à TC Media que « …la présence de punaises de lit à bord des avions est extrêmement rare puisque la compagnie effectue une désinsectisation systématique de sa flotte (cabines et soutes) tous les 45 jours. »
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Pourtant, en 2012, le magazine d’actualité français l’Obs publia l’histoire de Li Ting Hung sur son site web. Cette dernière raconta son périple à bord d’un avion d’Air France faisant la liaison entre Paris et Pékin. Sa mésaventure débuta une vingtaine de minutes après qu’elle se soit abrillé avec une couverture du transporteur.
Une couverture infestée par des punaise
Elle commença alors à ressentir des démangeaisons, mais elle attribua cela aux frottements de la laine sur son corps. Quelques minutes plus tard, elle aperçut un insecte de couleur marron sur sa couverture et réalisa que cette dernière était infestée par ce qui semblait être des punaises. Ses pieds, ses chevilles, ses mollets et ses bras étaient couverts de piqûres.
Elle alerta alors un agent de bord qui lui offrit 30 000 « Miles » ou un bon d’achat d’une valeur de 50 euros en guise de dédommagement. On aspergea son siège d’un produit désinfectant et lui offrit de nouvelles couvertures, mais on refusa de la changer de siège.
Les piqûres lui causèrent des démangeaisons pendant les deux semaines suivantes. Quatre mois plus tard, elle avait toujours des traces sur le corps. Inquiète, elle consulta un dermatologue qui lui mentionna qu’il ignorait quand les séquelles esthétiques disparaîtraient. Puis il lui suggéra fortement de ne pas s’exposer au soleil pour une période de six mois.
Les serpents terrorisent également les passagers
Les mygales, les punaises et les scarabées sont des bestioles qu’on ne souhaite pas retrouver dans un avion, tout comme les serpents. En 2017, sept personnes prenant place à bord d’un avion de Ravn Alaska en direction d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska, eurent toute une frousse.
Peu après leur départ, le pilote leur annonça qu’il y avait un serpent en liberté dans l’avion et qu’il ignorait où il se trouvait. Le reptile appartenait à un passager du vol précédent. Ce dernier avait mis quelques heures avant de signaler la disparition de son animal, car il craignait les répercussions après avoir omis de l’enregistrer.
C’est un jeune garçon qui retrouva finalement le reptile. Ce dernier se trouvait à l’arrière de l’avion et était partiellement recouvert par un sac de voyage. Le serpent non venimeux fit finalement capturer par le personnel de la compagnie aérienne.
Une vipère force un avion à atterrir d’urgence
En 2016, des passagers qui prenaient place à bord d’un avion d’Aeromexico reliant les villes de Torreon et Mexico vécurent une situation similaire. Un serpent ressemblant à une vipère verte venimeuse tomba d’un compartiment à bagages, obligeant le pilote à procéder à un atterrissage d’urgence.
Le reptile, qui causa plus de peur que de mal, fut finalement capturé à Mexico. Le transporteur aérien déclara que des mesures avaient été mises en place afin d’éviter qu’une telle situation se reproduise.
Sources :
Des araignées sèment la panique dans un avion d’Air Transat, ici.radio-canada.ca ,20 mai 2016
Des scarabées tombent du plafond d’un avion d’Air Transat, journaldemontreal.com, 28 juin 2019
Air France: Des punaises de lit à bord d’un vol Paris-Montréal, journalmetro.com, 25 octobre 2015
J’ai passé 9 heures dans l’avion à être piquée par des insectes : merci Air France, leplus.nouvelobs.com, 16 mars 2012
Punaises de lit : comment s’en débarrasser?, canada.ca, consulté le 6 février 2023
A real-life snake on a plane broke loose on a flight to Alaska, businessinsider.com, 22 mars 2017
Snakes on a plane — for real, washingtonpost.com, 7 novembre 2016
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