
Je vote pour les entreprises qui osent mettre en place des stratégies publicitaires novatrices. Bien que ces dernières soient dans la plupart des cas illégales, les entreprises n’hésitent pas à aller de l’avant, car les sanctions sont généralement minimes, allant du simple avis à l’amende.
La dernière offensive en lisse concerne un salon d’esthétisme de Moncton au Nouveau-Brunswick. Le propriétaire de Ego Studio a lancé une campagne d’affichage mettant en vedette une fausse candidate qui propose aux électeurs un vrai changement, comme le démontre la photo à la une.
Un deuxième cas a récemment fait les manchettes du côté de Gatineau. Afin de souligner le lancement du journal Flèche Magazine en Outaouais, des affiches ont été greffées aux pancartes électorales des différents partis, donnant ainsi l’impression que les candidats tiennent le magazine dans leur main.




Profiter des élections municipales, provinciales ou fédérales pour lancer une offensive publicitaire n’est évidemment pas un phénomène nouveau. Plusieurs entreprises ont réussi des coups d’éclat au cours des dernières années, comme le démontrent les deux exemples suivants.
Au début des années 2000, Les Brasseries Labatt du Canada ont été touchées de plein fouet par une grève qui affecta grandement les ventes au Québec. Afin de reprendre les parts de marché perdues, l’entreprise profita de la campagne électorale fédérale de 2004 pour créer le Parti Bleue, un faux parti politique dont la plateforme électorale avait comme thématique le plaisir.
Un chef fictif du nom de Jonathan Bleu sillonna tout le Québec à bord d’un autobus aux couleurs du parti afin de rejoindre les jeunes. Évidemment, une vaste campagne publicitaire appuya cette initiative hors du commun.
En l’espace de quelques semaines, la Brasserie Labatt récupéra ses parts de marchés et quelques parts supplémentaires furent acquises, ce qui représenta la plus forte progression dans l’industrie brassicole à ce moment.
Un dernier exemple concerne Workopolis, le plus important site d’emplois au pays. Au lendemain des élections municipales de 2013, l’entreprise apposa des autocollants sur les affiches électorales des candidats défaits avec la mention « Bienvenue chez Workopolis ».

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